J'ai
publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur une nouvelle
tendance qui arrive des Etats-Unis et d'Asie : utiliser les données
publiques, les réseaux sociaux et les algorithmes prédictifs pour
évaluer, en quelques minutes, les capacités de remboursement des
individus ou des petites entreprises.
Pour évaluer le risque que
représente un emprunteur, des start-up (Affirm, Biz2credit, Zest Finance
aux Etats-Unis…, Lenddo aux Philippines…) scannent des centaines de
« signaux faibles » : temps passé à taper son adresse e-mail (pour
détecter les copier-coller, souvent symptomatiques d'une adresse créée
pour la circonstance…), horaire de la demande (les formulaires remplis
la nuit suscitent la méfiance…), identité sur les réseaux sociaux,
descriptif du travail sur Linkedin, nombre d'amis sur Facebook, heures
et fréquence d'envoi des courriels…
Pour en savoir plus :
Comment le Big Data va bousculer le crédit

Les enfants de la Génération Numérique travailleront demain dans le Big Data. Si nous ne leur apprenons pas à faire respecter leurs données, demain ce seront les données des autres - le double numérique* des autres - qu'ils ne respecteront pas. *« Se crée à côté de nous, un “double numérique” de nous-même, composé des traces que nous laissons sur Internet, mais aussi des différents fichiers que des entreprises, un peu partout dans le monde, possèdent sur nous. » Jacques Henno
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