J'ai publié hier matin dans le quotidien Les Echos une enquête sur « Comment se réapproprier nos données ». Un enjeu qui préoccupe de plus en plus d'internautes et en particulier de jeunes, des représentants de la « génération numérique », conscients que les informations qu'ils partagent avec les géants du Web, comme Facebook et Google, rapportent énormément d'argent à ces entreprises et que ces données peuvent être « réquisitionnées » par les gouvernements pour les espionner.
Cet article est disponible en ligne :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/debat/0203345079646-comment-se-reapproprier-nos-donnees-654137.php
Il est accompagné d'un encadré sur les étranges pratiques de Facebook en matière de publicité : Facebook et les données sensibles.
Le réseau social permet aux annonceurs de cibler des publicités en fonction de nos centres d'intérêt supposés pour certaines pratiques sexuelles ou certaines drogues illicites. J'ai déjà longuement abordé ce sujet ici.
J'ai bien sûr sollicité les explications d'un représentant de Facebook France. Pour l'instant, je n'ai pas reçu de réponse.
J'ai fait remonter ces informations au Data Protection Commissioner (l'équivalent irlandais de la CNIL - Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) qui est en charge du dossier Facebook pour l'Europe, le siège européen de ce réseau social se trouvant à Dublin.
Les enfants de la Génération Numérique travailleront demain dans le Big Data. Si nous ne leur apprenons pas à faire respecter leurs données, demain ce seront les données des autres - le double numérique* des autres - qu'ils ne respecteront pas. *« Se crée à côté de nous, un “double numérique” de nous-même, composé des traces que nous laissons sur Internet, mais aussi des différents fichiers que des entreprises, un peu partout dans le monde, possèdent sur nous. » Jacques Henno
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